sacramentellement unis

Le Filioque, la primauté, l’infaillibilité, le feu purgatoire, l’immaculée conception, la grâce créée appartiennent-ils à la confession de foi des Apôtres ? Se peut-il que nous les orthodoxes reconnaissions aux catholiques romains une foi et une confession apostoliques, malgré toutes ces choses ?


Ces graves déviations théologiques du Vatican sont-elles, oui ou non, des hérésies ?


Si oui, comme les Saints Conciles et les saints Pères orthodoxes en ont jugé, ne s’ensuit-il pas que les sacrements et la succession apostolique de tels hétérodoxes sont absolument invalides ?


La plénitude de la grâce peut-elle se trouver où la plénitude de la Vérité n’est pas ?


Peut-on séparer le Christ de la Vérité du Christ, des sacrements et de la succession apostolique ?


Quel orthodoxe peut accepter l’infaillibilité, la primauté, le pouvoir juridictionnel du pape « qui s’étend à toute l’Eglise », et le chef politico-religieux de l’Etat du Vatican comme successeur authentique des Apôtres ?
Comment l’union peut-elle avoir lieu dans la vérité lorsque les différences dogmatiques sont contournées et que deux Eglises sont qualifiées d’Eglise sœurs malgré ces différences ?


La Vérité de l’Eglise est sans division, parce qu’elle est le Christ Lui-même. Où subsistent des divergences de dogme, il ne peut exister d’unité en Christ.


L’histoire de l’Eglise nous apprend que seules les Eglises orthodoxes ont toujours été sœurs entre elles, mais jamais l’Eglise orthodoxe ne l’a été avec les Eglises hétérodoxes, quel que fût le degré de leur cacodoxie.