samedi 3 juillet 2010

Perversion de l’expérience ecclésiastique


Les conséquences théologiques que l’œcuménisme a sur la vie et l’action de l’Eglise



L’œcuménisme mets le corps saint de l'Eglise au service de desseins mondains. Les œcuménistes ont appris à manœuvrer comme des politiciens: ils pratiquent la diplomatie au nom du Christ, se rencontrent en congrès, se font mutuellement de petites concessions, et favorisent la prétendue "coopération" dans les domaines culturels, pacifistes et humanistes. Au nom de l'amitié entres peuples, au nom de la paix et de l'humanité, ils oublient gaiement les différences théologiques et dogmatiques, qu'ils voient comme un sévère attachement à la lettre de la loi. Et pour donner un fondement à cette perspective purement mondaine, ils produisent la prière du Christ à son Père, pour ses disciples : « qu’ils soient un ». Ainsi, ils donnent une version totalement humaniste de l’unité, oubliant de quel amour le Christ a parlé : « comme nous sommes un ». Ici, le Christ parle de l’unité parfaite de la Sainte Trinité. Il nous a enseigné que nous pouvons trouver cette unité sans faille dans l’Eglise, où demeure l’Esprit de Vérité, et non là où se rencontrent toutes les erreurs humaines.


Le raccommodage, sans pénitence, des erreurs humaines et leur mélange dans les congrès œcuménistes dans des buts humanistes et pacifistes, n’a aucun rapport avec le véritable ralliement, dans la vérité, des fidèles qui recherchent la paix « qui surpasse toute intelligence ».

 Seuls ceux qui n’ont jamais goûté à la paix véritable font une telle confusion.

3 commentaires:

  1. Félicitations pour ce blog intéressant!

    Vous écrivez: “Ici, le Christ parle de l’unité parfaite de la Sainte Trinité.”

    À aucun moment dans toute les Saintes Écritures le mot “Trinité” ou un synonyme est mentionné. Au contraire, si vous lisez les textes scripturaires vous découvrirez une nette distinction entre Dieu YHWH et Jésus Christ. “Le Père est plus grand que moi.” – Jésus (Jean 4:28) / “... le chef du Christ, c’est Dieu.” – Paul (I Corinthiens 11:3) / “Ce que j’enseigne n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé.” – Jésus (Jean 7:16)

    Si vous étudiez l’historique de ce faux enseignement, vous verrez qu’avant le IVe siècle, cette croyance n’existe pas. Un païen, l’empereur romain Constantin a mis les bases de la Trinité par le concile de Nicée en 325.

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  2. Et voilà, c'était pourtant si simple, Alexis Andrianis vient de balayer 2000 ans de Traditions chrétiennes du revers de la main . Ah! quels ballots nous sommes, tous nos pères doivent s'en mordre les doigts de n'y pas avoir pensé.

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  3. Oui ce que vous dîtes à propos de Jn14.28 (le Père est plus grand que moi) est juste. Le verset entier dit ceci:
    « Vous l'avez entendu, je vous ai dit: "Je m'en vais et je viens à vous". Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père, car le Père est plus grand que moi»
    Cette grandeur ne concerne aucunement des rapports de quantité, de puissance ou de dignité mais qualifie la cause, le principe. Et il faut la replacer dans le contexte général de l'Ecriture qui exprime toujours l'égalité du Fils et du Père.

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